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Les principales maladies du lapin

maladies lapin

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Nous aborderons dans cet article les principales maladies pouvant affecter le lapin.

Internet ne remplace pas une visite chez le vétérinaire. Cet article est là pour vous aider à être attentifs aux maladies que peut contracter/développer votre lapin.

Cliquez sur le lien pour parcourir plus rapidement l’article :

Encéphalitozoonose

Nous allons très bientôt dédier un article spécifique à cette maladie très courante et potentiellement mortelle pour nos lapins.

Les maladies dentaires

Voir notre article sur les dents en cliquant ici.

Les maladies virales

En plus de la myxomatose, il existe un autre virus (2 formes existent) qui peut infecter les lapins, le VHD. On ne peut que très rarement guérir un lapin atteint par ces maladies, mais il existe des vaccins contre ces trois virus.

Taux de mortalité :

  • Myxomatose : 98% pour les formes aigües. La vaccination réduit très sensiblement la mortalité.
  • VHD : 70 à 90% en fonction de la forme.

La myxomatose fait partie de la liste des maladies à déclaration obligatoire de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE).

Le VHD 1 et 2 :

La maladie hémorragique du lapin est hautement contagieuse, transmise par voie orale ou respiratoire entre lapins, avec une litière, un aliment, de l’eau contaminée ou les insectes. L’homme et les autres animaux de la maison être également des vecteurs passifs. Le virus est particulièrement résistant dans le milieu extérieur : jusqu’à 6 mois.

Cette maladie est extrêmement rapide, caractérisée par un syndrome hémorragique généralisé provoquant le décès en 48 à 72 heures. Après la mort, on remarque souvent une goutte de sang au niveau du nez, de la bouche ou de l’anus. Il n’existe aucun traitement.

La prévention de cette maladie repose sur la protection de l’animal contre les insectes et sur la vaccination. Attention également au contact avec des lapins sauvages.

  • Symptômes et conséquences  :

La forme classique (VHD 1) se manifeste souvent de façon aiguë après une incubation allant d’1 à 3 jours. Signes cliniques :

  • fièvre (plus de 40 °C)
  • perte d’appétit, de la faiblesse
  • mort subite de 12 à 36 heures après l’apparition des premiers signes
  • écoulements oculaires, parfois hémorragiques
  • saignement du nez
  • troubles neurologiques et respiratoires
  • jaunisse observable aux oreilles, aux yeux et sur les muqueuses.

Des signes similaires peuvent se présenter pour ce qui est du VHD 2. Toutefois, la durée de cette dernière est habituellement plus longue (de 3 à 5 jours) et le taux de mortalité est plus bas, il varie de 5 à 70 %.

Chez les animaux de moins 8 semaines, l’infection par le VHD n’entraîne souvent pas de symptômes évidents. Les lapereaux décèdent généralement vers 9 semaines. Quant au VHD 2, il peut provoquer des symptômes et de la mortalité chez des jeunes dès l’âge de 15 à 20 jours.

La myxomatose

La myxomatose est une maladie grave du lapin due à un virus appartenant à la famille des Poxviridae. Chez son hôte d’origine (Amérique du Sud) le virus provoque une maladie très bénigne, mais chez les lapins (et lièvres) européens, il induit une maladie grave associée à une mortalité élevée.

Les vecteurs de la myxomatose sont principalement les puces et les moustiques qui ingèrent le virus lorsqu’ils piquent des animaux infectés et transmettent ensuite la maladie à d’autres animaux. La transmission peut aussi se faire directement entre lapins/lièvres ou par contact avec des objets contaminés. La maladie se déclare généralement entre 7 à 14 jours après l’exposition au virus.

  • Symptômes et conséquences :

La maladie produit des nodules cutanés appelés myxomes (du grec mucus), ces lésions sont caractéristiques des infections par poxviridae. Ces nodules apparaissent dans la zone infectée, puis survient un gonflement autour de l’œil et autour des organes génitaux. Des lésions cutanées secondaires peuvent se développer. On peut constater parallèlement une immunosuppression sévère qui prédispose à une surinfection bactérienne, d’où la fréquence des signes de pneumonie.

Avec l’avancée de la maladie, l’animal souffre d’abattement, il a du mal à bouger, il perd la vue (yeux enflés) et cesse de boire et de s’alimenter sans aide. En présence des souches les plus virulentes, ou en l’absence de vaccination annuelle, le décès survient
souvent par pneumonie, généralement entre le 8ème et le 15ème jour.

Les animaux qui ont la chance d’en guérir gardent en général des séquelles sur la peau et parfois respiratoires. Une forme respiratoire de la maladie sans lésions cutanées a également été signalée.

Il n’existe pas de traitement spécifique de la maladie, on ne traite que les symptômes, associé à une antibiothérapie. Pendant toute la phase de la maladie, l’animal est fortement contagieux pour les autres lapins. Il doit être strictement isolé.

La vaccin fonctionne bien puisqu’il offre une protection de 60 à 90% contre la maladie. Le taux de mortalité est plus bas chez les animaux vaccinés.

Les maladies urinaires

Les principaux symptômes d’une maladie urinaire chez les lapins ne sont pas toujours très lisibles. Cependant, voilà ce que vous pourrez observer.

  • Votre lapin urine beaucoup, trop, et partout, il semble ne pas pouvoir se retenir
  • Dos vouté, comme s’il avait mal à l’abdomen
  • Reste longtemps dans la “position pipi” comme s’il n’y arrivait pas
  • Les urines contiennent du sang (test à l’eau oxygénée)
  • Les urines sont épaisses, opaques et peuvent avoir l’air sableuses
  • Fesses toujours mouillées, comme s’il se faisait pipi dessus

Les causes principales des maladies urinaires sont :

  • Prédisposition à ce genre de problème chez cette espèce en raison de son métabolisme
  • Mauvaise alimentation
  • Excès de calcium dans l’alimentation
  • Déshydratation
  • Vie trop sédentaire – manque d’activité
  • Maladies des reins

Calcium dans les urines

Des traces de calcium dans les urines sont tout à fait normales chez les lapins, il y en a toujours. C’est la manière biologique la plus efficace qu’il possède pour évacuer le calcium de son organisme (40 à 60% du calcium ingéré ressort par là).

Ce qui doit vous alerter ce sont des urines très épaisses et sableuses, pas de simples traces de calcium ou des urines opaques. Il peut même arriver que ces traces soient importantes en fonction de ce que le lapin a mangé. Tant que cela ne se répète pas trop (et/ou pas sans raison spécifique) il n’y pas de quoi s’inquiéter.

Couleur des urines

La couleur de l’urine varie selon l’alimentation. La consommation de certains légumes (ex : céleri) ou plantes comme le pissenlit peut s’accompagner d’une coloration orange de l’urine. A cause, entre autre, de la présence de pigments, les porphyrines. Un traitement antibiotique modifie également la couleur du pipi.

Les sabloses – urolithiase

La sablose urinaire est imputée à un taux de calcium trop élevé dans les urines. Comme tous les herbivores, les urines du lapin sont basiques, ce qui provoque une précipitation du calcium sous forme de cristaux insolubles (sablose). Cela provoque souvent une inflammation de la vessie et/ou la formation de calculs.

La sablose (boues urinaire) doit donc être vue comme le symptôme précédent les calculs urinaires. Dans la plupart des cas, il est encore temps de réagir.

Pour déterminer à quel stade votre lapin en est le vétérinaire fera une radio et une analyse d’urines. Ainsi vous saurez si vous en êtes encore au stable du sable dans la vessie ou si des calculs sont déjà en place. Le traitement d’une sablose peut passer par un lavage vésical sous anesthésie. Cela consiste à rincer la vessie avec du sérum physiologique via une sonde. Un traitement de fond sous forme de phytothérapie peut aider à augmenter l’élimination des urines chargées de calcium et éviter les calculs urinaires.

Les calculs urinaires

Comme les chats, les lapins ont une urine très concentrée en sels minéraux et, dans certaines conditions, ces cristaux peuvent s’agglomérer. Si le pH urinaire s’élève au-dessus de 8,5 (à cause d’une infection urinaire ou d’un manque d’eau), des calculs urinaires peuvent se former.

Les granulés à volonté (ou inadaptés), une alimentation trop sèche, un manque d’exercice physique et un surpoids aggravent le risque de formation de calculs urinaires. Le taux de calcium dans l’urine d’un lapin dépend de ce qu’il mange. Par exemple un excès de crucifères (choux, navets, cresson…) ou de luzerne fait monter le calcium urinaire et augmente le risque de calculs.

Certains gros calculs, surtout s’ils bouchent l’urètre, doivent être retirés chirurgicalement si les traitements, anti-douleurs, antibiotiques et diurétiques n’ont pas fonctionné.

Les infections urinaires – cystite

Les infections urinaires sont bien plus fréquentes chez les lapines que chez les mâles (comme chez l’humain quoi !!). Attention, les infections bactériennes modifient le pH (normalement basique chez le lapin) et peuvent faire précipiter les cristaux en calculs ! La cystite est une inflammation de la vessie. Elle se traduit souvent par la présence de sang dans les urines, associé à de la douleur et des urines plus fréquentes allant parfois jusqu’à l’incontinence.

La cause 1ère des cystites est bien souvent une présence excessive de sables urinaires. A force de passer par ces petits conduits, ce “sable” finit par les irriter. Une infection secondaire par des bactéries peut alors apparaître et déclencher cette fameuse “infection urinaire”.

Vous pourrez constater qu’en ce qui concerne les problèmes urinaires chez le lapin on en revient presque toujours à un problème de calcium dans l’alimentation. Une maladie en entraîne ensuite une autre et la complique.

Les maladies dermatologiques

Les Pododermatites

La voûte plantaire du lapin est dépourvue de coussinets et simplement protégée par une couche de poils. Elle est donc très fragile. Si quelque chose irrite ses pattes dans son environnement, le lapin peut développer cette “maladie”.

La sédentarité du lapin de compagnie est toutefois l’élément déclencheur, puisque les lapins sauvages ayant une activité physique intense dans la nature sont rarement touchés… Il semblerait que, en fonction du lapin, certain types de sols puissent être en cause, mais chaque animal est différent.

Un article entier sera bientôt dédié à la pododermatite.

Les puces et les tiques

Les puces sont les 1ers parasites externes du lapin. Elles leur sont souvent transmises par le chien ou le chat de la maison, ou lors de sorties en extérieur. Elles entraînent des démangeaisons importantes sur tout le corps, parfois associées à des lésions d’automutilation (croûtes et surinfections bactériennes provoquant des plaies purulentes).

Il est recommandé de traiter préventivement un lapin ayant accès à l’extérieur ou étant en contact avec d’autres animaux. Beaucoup d’anti-puces sur le marché représentent un danger mortel pour le lapin. Consultez un vétérinaire spécialisé NACs pour qu’il vous transmette un traitement approprié et sans danger.

Les tiques sont acquises la plupart du temps lors de sorties dans l’herbe. On les trouve en examinant la fourrure du lapin. Leurs endroits préférés sont : les oreilles, entre les oreilles, la nuque et le fanon.

La gale

La gale est, dans toutes ses formes, provoquée par des acariens.

Gale de la peau – gale sarcoptique (Sarcoptes scabiei et Notoedres cati)

Lien vers un article complet sur le sujet sur Medirabbit

Touche très peu les lapins en Europe, mais des cas sont possibles. Cette forme de la gale est transmissible aux autres animaux et à l’homme.

Les lésions apparaissent tout d’abord au niveau du la face : lèvres et nez. Elles s’étendent ensuite sur le reste de la face, le cou et parfois dans la région périnéale. Cette maladie entraîne de fortes démangeaisons : le lapin se toilette et se gratte très souvent.

La gale entraîne une alopécie plus ou moins grave, la gravité dépendant du temps que vous mettez à réagir et soigner. En l’absence de soins un lapin pourra devenir chauve. Souvent ces lésions forment des croûtes en séchant. Des infections bactériennes secondaires peuvent se développer si les démangeaisons ne sont pas traitées et que l’animal se gratte jusqu’à l’automutilation.

Une gale très avancée peut engendrer une anémie et une chute du nombre de globules blancs. Le lapin devient alors léthargique et peut mourir en quelques semaines.

La Gale auriculaire – Psoroptes cuniculi

Gale auriculaire lapin
Source : riseandshinerabbitry.com

Cette forme de gale est due au parasite Psoroptes cuniculi principalement observé dans le pavillon de l’oreille.

Chez les animaux âgés, avec des comorbidités ou non traités, le parasite peut migrer des oreilles vers d’autres parties du corps : tête, cou, pattes, abdomen et région périnéale. Le mucus et les excréments du parasite entraînent une réaction inflammatoire provoquant des démangeaisons. Le sang qui sort des lésions suite au grattage intensif sert d’alimentation au parasite. C’est un cercle vicieux.

Cette infestation provoque des démangeaisons de l’intérieur de l’oreille et il se peut que le lapin secoue fréquemment la tête en raison de la gêne.

Au début, apparaissent de petites écailles sur la peau entourées de régions dépourvues de poils. Ces écailles jaune-grises peuvent former une couche épaisse. Si aucun traitement n’est donné, la couche continue à d’épaissir. L’oreille n’est plus capable de rester droite et tombe sur le côté. La croûte ne doit jamais être enlevée elle disparaîtra d’elle-même, sans avoir besoin de nettoyer les oreilles dans les 10 jours qui suivent le début du traitement.

Non soignée la gale auriculaire peut déclencher une otite et provoquer des lésions irréversibles.

La pseudo-gale – Cheyletiellose

Source : vetanimo.ch

Les cheylétielles sont des parasites microscopiques à l’origine d’une affection de peau chez le chien, le chat et le lapin. Ces parasites, peu connus des propriétaires d’animaux, peuvent parfois provoquer des lésions cutanés et dermatites irritantes chez l’homme.

La cheylétiellose touche surtout les jeunes lapins ou les lapins fragilisés, stressés. Les 2 signes principaux sont l’apparition de pellicules (squamosis) et les démangeaisons (intensité variable suivant les individus). De nombreuses pellicules apparaissent sur l’ensemble du corps, avec une prédilection pour la zone du dos. Ce squamosis est très symptomatique de cette dermatite, bien que d’autres affections puissent provoquer l’apparition des pellicules.

Il n’existe pas d’antiparasitaire spécifique, mais certains produits anti-puces sont efficaces. Votre vétérinaire, après avoir diagnostiqué la maladie, prescrira à votre animal le traitement le plus adapté, en fonction de son espèce, de son âge et de son mode de vie. Il faudra souvent traiter tous les animaux de la maison.

La teigne ou dermatoses fongiques

Source : vetbook.org

Les mycoses ne sont pas fréquentes chez les lapins. Ce sont plutôt des infections sporadiques sur un individu, des jeunes ou un lapin dont le système immunitaire est affaibli.

2 champignons pathogènes sont à l’origine de ce problème :

  • Trichophyton mentagrophytes = teigne tonsurante. Ce chmpignon peut être présent dans la fourrure du lapin, sans symptômes.
  • Microsporum canis. (voir photo)

Cette maladie est une zoonose, elle se transmet aux humains, aux chiens et aux chats. La teigne est la cause principale des mycoses chez le lapin. Elle infeste non seulement l’épiderme, mais aussi les follicules pileux et le poil.

Les mycoses sont d’abord observées autour de la tête, puis se propagent vers les membres, les pieds et les doigts de pieds. Elles sont enflammées, circonscrites et rouges, avec de petites croûtes sèches qui peuvent démanger et une alopécie sur la zone concernée. Le tissu sous les croûtes est enflammé et des infections bactériennes peuvent se développer.

Le traitement est généralement local avec un antifongique et oral.

Myiase – infestation de larves parasitaires de mouches

Cette infestation est essentiellement observée durant l’été et la plupart du temps a pour cause : hygiène insuffisante de la cage/litière, lapins obèses, sédentaires ou paresseux du toilettage. Les lapins ne pouvant faire correctement leur toilettage en raison d’une maladie sont fréquemment touchés.

Les mouches vont pondre des œufs dans les tissus et les poils souillés. Les 1ers symptômes sont observés autour dans la région péri anale, et peuvent remonter le long du dos et des flancs. Les larves, une fois écloses et pour se nourrir, sont capables de pénétrer dans la peau en moins de 4 heures. Cette doit être traitée sans délai, elle peut entraîner la mort et de grandes souffrances.

Maladies digestives

maladies lapin palpation
Palpation de l’estomac de Cannelle par le vétérinaire

Ralentissement et arrêt de transit – Constipation : voir article ici

Problèmes de transit liés à la mue : voir article ici

Maladies digestives liées au malocclusion : voir article ici

Stéatose Hépatique – Foie gras du lapin

Le foie est l’un des organes les plus grands du lapin et il joue un rôle capital dans l’organisme grâce à son rôle de “filtre”, entre autre.

Cette maladie se traduit par l’accumulation anormale de graisse dans les cellules du foie. Alors que son surnom (foie gras) suggère un lien avec les lipides, elle est surtout causée par une alimentation trop riche en sucres. Le foie, bourré de graisses, ne fonctionne plus correctement ce qui peut entrainer une accumulation de déchets cellulaires et de toxines dans le sang.

La stéatose hépatique est majoritairement observée chez les lapins en surpoids. Les causes fréquentes sont :

  • L’obésité
  • L’Alimentation trop riche en fructose (sucre des fruits) et en sucres (avoine)
  • Une glande thyroïde inactive (hypothyroïdisme)
  • Un manque d’activité.

Il n’y a pas de symptômes particuliers. On peut observer : Fatigue, inconfort au niveau de l’abdomen, anorexie, jaunissement… Une fonte de la masse musculaire est observée et peut entrainer une réticence supplémentaire à se mouvoir ou à s’exercer. Un bilan sanguin complet est nécessaire pour le diagnostic.

Diarrhée

Le plus souvent, la diarrhée vient d’une ration alimentaire inadaptée. Beaucoup de lapins reçoivent une alimentation trop riche et/ou trop grasse. En effet, l’excès fruits, le pain et les mélanges de graines contiennent une grande quantité de glucides. Cela peut alors provoquer des fermentations dans l’intestin qui entraînent par la suite des diarrhées.

Moins fréquentes, il existe des diarrhées infectieuses et parasitaires qui sont plus graves. Parmi les pathogènes le plus souvent responsables de diarrhée : les coccidies, les clostridies (voir plus bas coccidiose), les colibacilles (voir plus entérotoxémie) et quelques virus. Il est important de savoir que le lapin produit naturellement un type de selles pouvant être confondues avec une diarrhée : les caecotrophes.

Les diarrhées durant plus de 24h, malgré le rééquilibrage alimentaire (foin + eau) doivent déclencher une visite en urgence chez le vétérinaire. Le pronostic vital peut être engagé chez ce petit animal, ce n’est pas anodin. Cependant, grâce à une hygiène stricte et une alimentation adaptée, les risques sont faibles. Enfin, la surveillance est essentielle afin de pouvoir réagir au bon moment.

  • La coccidiose

Maladie rencontrée fréquemment au sevrage mais pas uniquement. Également appelée maladie du gros ventre. Les parasites se multiplient et provoquent une dilatation du cæcum, des diarrhées et parfois la mort de l’animal. Il existe des traitements préventifs et curatifs.

Les coccidies se soignent essentiellement avec des anti-coccidiens à base d’antibiotiques (sulfamides). Prise trop tard, cette maladie est souvent mortelle.

  • Entérotoxémie

Les colibacilles sont des bactéries particulièrement pathogènes pour le tube digestif du lapin. En plus des diarrhées, ils provoquent une septicémie souvent mortelle.

Dans certaines situations, ces bactéries se multiplient de façon excessive et provoquent une entérotoxémie par la production de toxines : caractérisé par un ballonnement rapide, du liquide dans le cæcum et une mortalité rapide.

Les parasitoses digestives

Ne soignez aucune parasitose digestive sans avis vétérinaire sur le produit à utiliser.

La coccidiose – voir plus haut

Les Oxyures et Giardia

Le diagnostic repose essentiellement sur :

  • Observation des symptômes
  • Analyse des selles : à l’œil ou au microscope, cela dépend du niveau d’infestation.
  • “scotch-test” : prélèvements sur le tour de l’anus à l’aide d’une bandelette adhésive.

Les oxyures sont éliminés assez facilement grâce à l’administration de molécules nématocides (fenbendazole, thiabendazole ou pipérazine). Le Panacur est souvent prescrit et existe sous différentes formes (poudre, liquide, pâte, comprimés). Il peut aussi être donné en prévention 2 à 3 fois par an.

Pour traiter la giardiose, on utilise un antibiotique (métronidazole) aux propriétés antiparasitaires, qui va permettre l’élimination des protozoaires et rétablir l’équilibre de la flore intestinale.

Les Maladies Respiratoires

Les maladies respiratoires sont fréquentes chez le lapin. Il est très sensible à de mauvaises conditions de maintenance (litière inadaptée, problème d’hygiène, courants d’air) favorisant l’apparition de rhinites et sinusites.

De plus, de nombreux lapins sont porteurs sains de bactéries dans l’appareil respiratoire (Pasteurella multocida et Bordetella bronchiseptica) qui peuvent déclencher des symptômes à la suite de stress ou lors de conditions de maintenance inadaptées.

C’est entre autre pour cette raison, que l’on répète si souvent qu’un lapin n’a rien à faire avec un cochon d’inde. Plus sensible, le cobaye pourra développer la Bordetellose et en mourir.

Ces maladies peuvent aussi être causées par des bactéries impliquées dans les otites, (la trompe d’Eustache relie l’oreille moyenne à la muqueuse respiratoire et hop les bactéries se promènent).

Il est également fréquent d’observer une rhinite suite à une malocclusion dentaire chez les espèces à dents hypsodontes (Cochon d’inde ou lapin), des racines dentaires trop longues provoquant une inflammation du canal naso-lacrymal.

Plus rarement, les maladies respiratoires du lapin peuvent être causées par des virus (myxomatose et herpès virus), des parasites, des obstructions partielles des voies nasales (morceau de foin, polype, néoplasie…), ou encore des allergies (les réactions allergiques sont plutôt rare chez cette espèce.)

Les lapins nains très typés (face plate et tête très ronde) sont plus sensibles aux maladies respiratoires à cause de fréquentes déformations de la cavité nasale ou déviations de la cloison médiale.

Une maladie qui revient très souvent quand on parle de maladie respiratoire du lapin :

  • Le coryza / pasteurellose : maladie très contagieuse, transmise par aérosol, principalement due à des pasteurelles. Il débute par des éternuements, le nez et les yeux qui coulent d’un sérum épais souvent opaque. Les pasteurelles sont fortement pathogènes et peuvent envahir les oreilles, provoquer des symptômes nerveux ou descendre dans les poumons et provoquer une pneumonie souvent fatale. Si le lapin survit, cette pathologie peut devenir chronique. Les traitements font régresser les symptômes pour quelques temps.

Symptômes généraux des maladies respiratoires

Les lapins possèdent une respiration par le nez obligatoire. Toute maladie respiratoire doit être prise au sérieux car elles peut rapidement entraîner une dyspnée (gêne à respirer) ou un halètement. Les signes sont généralement :

  • écoulement nasal purulent
  • écoulements oculaires
  • respiration bruyante/sifflante
  • respiration rapide
  • éternuements répétés et réguliers
  • diminution de l’alimentation / difficultés à manger ou boire

“Une rhinite très encombrante conduit ainsi à de graves difficultés respiratoires. La plupart des bactéries impliquées dans les maladies respiratoires peuvent provoquer une septicémie et ainsi à une mort subite de l’animal, en particulier lors de la pasteurellose chez le lapin.”

Docteur Huynh – Centre Hospitalier Vétérinaire Frégis

Les Tumeurs

Un certain nombre de tumeurs, bénignes ou cancéreuses, sont rencontrées chez le lapin.

Parmi les tumeurs bénignes, sans incidence sur l’état général, on rencontre :

  • Trichoblastome : tumeur de la peau traitée chirurgicalement.
  • Thymome (relativement fréquentes chez le lapin). Ces tumeurs compriment les vaisseaux à la base du thorax. Un des symptômes assez caractéristique est des yeux exorbités. L’évolution est brutale et le pronostic vital mauvais.
  • Tumeurs mammaires chez la lapine (très souvent cancéreuses) : intervention chirurgicale rapide pour éviter les métastases.
  • Tumeurs de l’utérus ou des ovaires chez la lapine (très très fréquentes) : voir article sur le stérilisation
  • Mélanome (tumeur de la peau de couleur marron) : cancer de très mauvais pronostic.
  • Cancer des testicules (séminome) : très agressif et métastase rapidement. Malgré la castration, le pronostic vital est souvent engagé.

Obésité

 

Grace – Source : Daily mirror

Les lapins de compagnie sont souvent de grands gourmands et mènent une vie trop sédentaire. Il est donc de notre rôle de faire attention à leur ligne en leur proposant suffisamment d’enrichissements et une alimentation adaptée. La vie en cage est un facteur favorisant de l’obésité et d’autres pathologies. Un lapin est considéré comme obèse lorsqu’il est difficile de palper ses côtes ou lorsque ces dernières ne peuvent pas être senties du tout. (surpoids de 20 à 40%)

Les lapins en surpoids ou obèses peuvent développer un grand nombre de maladies associées :

  • Maladie du foie gras : La graisse en excès peut finir par s’accumuler dans le foie et provoquer une maladie mortelle connue sous le nom de stéatose hépatique. (Voir paragraphe concernant la stéatose)
  • Sables urinaires – sablose – boues urinaires : Plus le lapin est gros plus il sera sédentaire. Cela peut causer une accumulation d’urine dans la vessie du lapin. Les dépôts des minéraux s’accumulent alors, provoquant une “boue” qui peut rendre le pipi douloureux et même bloquer l’urètre.
  • Diabète : Les lapins obèses peuvent développer des manifestations cliniques de type diabète. Aucune insuline ne doit être administrée aux lapins.
  • Arthrite: Plus de poids et de stress sur les articulations peuvent provoquer de l’arthrite. Cette maladie est douloureuse et va inciter le lapin à encore moins se déplacer. Un cercle vicieux pour l’obésité.
  • Pododermatite :  Si le lapin est trop lourd, ses pattes sont beaucoup plus susceptibles de frotter le sol provoquant des plaies. Les bactéries peuvent entraîner des lésions douloureuses qui guérissent mal. Un risque d’amputation existe pour les cas les plus graves.
  • Mauvais toilettage et accumulation de Cæcotrophe : les lapins trop gras ont du mal à se retourner correctement et ne peuvent donc pas bien se nettoyer ou ingérer leurs Cæcotrophes. Le pelage est mal entretenu, les caecotrophes peuvent coller au pelage et durcir.

Le Diabète

Le diabète est une maladie rare chez le lapin. Elle est à peine décrite dans la littérature scientifique, à l’exception de cas de diabète induit expérimentalement. Les types de diabète 1 ou 2 ont été observés chez les lapins ; les symptômes du type 2 sont parfois rencontrés chez les lapins obèses.

Attention donc à ne pas confondre cette maladie avec d’autres comme : un problème endocrinien, une maladie de Cushing, des dysfonctionnements des organes cibles (foie, tissu adipeux, muscle), une pancréatite ou une glycosurie rénale.

Durant la 1ère phase de la maladie, le lapin est capable de compenser le manque d’insuline grâce à son pancréas. Il semblerait que celle-ci joue un rôle moins important chez le lapin (et autres herbivores), que chez les carnivores et omnivores. De plus, beaucoup de plantes possèdent des propriétés hypoglycémiantes et, après ingestion, peuvent aider le lapin à réguler son niveau de glucose sanguin. Une alimentation saine, avec une grande variété de végétaux frais, peut ainsi aider un lapin diabétique ou souffrant de symptômes ressemblant à ceux du diabète.

Si cette maladie était diagnostiquée à votre lapin, la seul véritable traitement réside dans l’alimentation.

Informations complètes sur le Diabète chez le lapin sur Medirabbit

Les traumatismes

Malgré tous vos bons soins un accident peut arriver. On vous explique comment réagir et les prévenir.

Les paralysies

Elles peuvent être causées par beaucoup de choses :

  • Un AVC : plutôt rare chez le lapin
  • Un coup ou une chute
  • Une tumeur affectant le cerveau et le système nerveux central
  • Un AVC causé par E. Cuniculi (encéphalitozoonose)
  • Une fracture
  • Une luxation
  • Un traumatisme musculaire +++

Les paralysies les plus courantes chez le lapin sont les paralysies du train arrière (pouvant entraîner une incontinence temporaire ou permanente) et les paralysies de la face.

Les griffes

Une griffe peut se casser, puis tomber, s’arracher en se coinçant dans quelque chose ou être coupée trop court. Quoi qu’il en soit, même si cela peut saigner beaucoup, les bobos de griffes sont souvent sans conséquences.

Il vous faudra stopper le saignement (en cas d’urgence la farine marche bien) et vérifier que cela ne s’infecte pas. La griffe repoussera toute seule en quelques semaines. Si le doigt se mettait à enfler, être rouge, suinter etc. consultez votre vétérinaire.

Les fractures

Une fracture ou une luxation vertébrale suite à un traumatisme seront la cause d’une paralysie postérieure d’apparition soudaine. Si tout à coup votre lapin traîne ses pattes arrière il vous faudra consulter un vétérinaire de toute urgence.

Une fracture de membre sera responsable d’une boiterie. S’il a vraiment très mal votre lapin pourra tout simplement refuser de se déplacer. Chez cette espèce, les fractures du bassin sont relativement fréquentes lorsqu’il coure dans tous les sens suite à un coup de panique ou encore lors de manipulations. Il est capital de les manipuler correctement en les tenant bien pour éviter les faux mouvements et/ou les chutes.

Que faire en cas de suspicion de fracture ?

La gestion des fractures à la maison, par vous, se limite à une stabilisation (mettre l’animal dans sa caisse de transport) et à une protection de la lésion si la fracture est ouverte (recouvrir le membre d’un linge propre ou d’un pansement stérile). Le traitement nécessite des soins lourds uniquement réalisables au sein d’une clinique vétérinaire.

Une fracture est une urgence vétérinaire d’autant plus s’il s’agit d’une fracture ouverte. Le risque majeur est alors une contamination bactérienne de l’os conduisant parfois à de graves complications.

Chez les lapins en cours de croissance, le facteur temps est primordial. En effet, au-delà de 72h, la cicatrisation osseuse est déjà bien entamée. La réduction de la fracture est alors compliquée voire impossible et le lapin pourra alors avoir des séquelles et perdre en mobilité. Une hospitalisation est presque toujours nécessaire.

Les Maladies de l’œil

Les atteintes oculaires chez le lapin sont majoritairement dues à des affections bucco-dentaires, une maladie respiratoire ou à une encéphalitozoonose.

Attention, si votre lapin a un petit écoulement très ponctuel il est probable que cela ne soit absolument rien de plus que des petites saletés ayant provoqué une légère irritation. Dans ce cas, l’œil réagit en produisant des larmes pour se “nettoyer” et se protéger. Nettoyez bien avec un petit coton doux et du sérum physiologique et surveillez que ça ne revienne pas.

Chez le vétérinaire, l’examen ophtalmique est le 1er élément de diagnostic : Le test à la fluorescéine révèle la présence d’ulcère, la tonométrie mesure la pression intraoculaire, une lampe à fente permet de détecter une uvéite, l’examen du fond d’œil peut révéler un décollement de rétine…

La cataracte

Une cataracte est un changement de transparence des protéines du cristallin, ce qui donne l’impression que l’œil devient opaque. Normalement, le cristallin est transparent  ce qui permet a l’image sur laquelle l’œil est fixé d’être projetée de façon claire sur la rétine. Cette région opaque du cristallin déforme l’image et la rend floue. Au fur et a mesure que la cataracte grossit, l’image devient de plus en plus déformée. La vision peut finir par être vraiment affectée et votre lapin n’y verra plus grand chose.

Chez le lapin, les causes de cataractes sont principalement :

  • L’âge
  • Un traumatisme
  • E. Cuniculi – l’encéphalitozoonose

Écoulements oculaires

Un écoulement oculaire soit aqueux soir purulent  est une pathologie commune du système naso-lacrymal du lapin. Cet écoulement peut être causée par une inflammation des voies nasales chroniques, une conjonctivite, un abcès dentaire.

La conjonctivite, inflammation, irritation de la membrane qui entoure l’œil et les paupières est très souvent chez le lapin, le symptôme d’une autre maladie :

  • L’’obstruction du canal lacrymal par une racine dentaire (dacryocystite) ;
  • Une malformation oculaire ou du canal lacrymal ;
  • Une lésion congénitale ou acquise de la glande lacrymale ;
  • Un corps étranger dans l’œil ;
  • Un entropion ou ectropion (malformation des paupières) congénital ou acquis ;
  • Une mauvaise ventilation ou une litière trop souillée ;
  • Une ration alimentaire trop riche en protéines : trop d’’urée dans les urines décomposée en ammoniaque dans la litière par les bactéries ;
  • Litière et/ou foin de mauvaise qualité car trop poussiéreux ;
  • Traumatisme de la cornée : blessure dans la cage, bagarre, lésions dermatologiques prurigineuses (ex : gale, poux, dermatite bactérienne, teigne etc…)

Ulcères de la cornée

Un ulcère est une perte de substance allant de la simple égratignure jusqu’au profond cratère sur la cornée, c’est-à-dire le « pare-brise » de l’œil, structure transparente protégée par les paupières et humidifiée en permanence par une fine couche de larmes.

Le plus souvent l’ulcère survient après un traumatisme : corps étranger dans l’œil (épillet, gravillon, litière) ou une griffure que le lapin s’auto-inflige (en se frottant/grattant) ou lors d’une bagarre avec un autre animal.

Votre lapin aura mal et fermera fortement les paupières. L’œil coule et laisse échapper des larmes en abondance en grande quantité. Des sécrétions épaisses peuvent s’accumuler au coin de l’œil. Quand le lapin ouvrira difficilement son œil, vous pourrez observer une altération de la surface de la cornée qui apparaît normalement bien lisse et brillante.

Cela justifie de consulter un vétérinaire. Plusieurs fois par jour il vous donnera des collyres ou pommade à mettre dans l’œil : en général on associe un traitement antibiotique + un traitement anticollagenases (contre ces fameuses enzymes si redoutables) + un traitement contre la douleur.

Les uvéites

L’uvée est la partie intermédiaire pigmentaire de l’œil. Elle est la tunique vasculaire qui comprend la choroïde, le corps ciliaire et l’iris. Les uvéites antérieures sont fréquentes chez le lapin. Une uvéite est une inflammation de l’uvée qui peut gravement altérer la vision.

Chez le lapin, une uvéite s’accompagne rarement de symptômes généraux, à l’exception d’un isolement, de manifestations de douleur, d’un prurit, d’un abattement ou d’une hyperthermie.

Les signes cliniques, essentiellement locaux, comprennent une rougeur, des modifications de l’iris et un œdème. La recherche d’une uvéite chez le lapin inclut des examens cliniques complets, dentaires et oculaires.

Les Otites

Les otites sont des inflammations des chambres auriculaires situées derrière la membrane du tympan. Elles sont l’origine d’environ la moitié des cas de syndromes vestibulaires.

Les grandes oreilles du lapin sont sujettes aux otites ; les lapins béliers, avec leurs oreilles tombantes y sont d’autant plus sensibles. L’oreille peut être touchée à différents niveaux avec différents des gravités variables. Dans les pires des cas, cela peut aller jusqu’à la paralysie faciale. Des traitements antibiotiques sont toujours prescrits mais la chirurgie peut être nécessaire. Celle-ci peut être très efficace pour les otites chroniques mais l’opération et ses suites sont très douloureuses. Le vétérinaire peut réaliser une ablation partielle du conduit auditif. La plupart du temps, il se contente d’ouvrir et de rincer la bulle tympanique.

Toutefois, la chirurgie n’améliore pas systématiquement la position penchée de la tête. Cette position, comme avec l’encéphalitozoone peut devenir un état permanent.

Bactéries les plus souvent mises en cause :

  • Pasteurella multocida : hôte naturel de la cavité nasale du lapin. Fréquemment associée aux otites de l’oreille moyenne et interne.
  • Staphylococcus aureus : otites de l’oreille moyenne ou interne graves. Bactérie souvent résistante aux antibiotiques classiques
  • Streptococcus sp., Escherichia coli, Enterococcus sp., Proteus sp., Pseudomonas sp etc. : oreille interne

Symptômes les plus communs :

  • Secouer/gratter/toiletter excessivement les oreilles
  • Refus de se faire toucher les oreilles
  • Oreilles douloureuses
  • Écoulement de pus
  • Perte d’équilibre / tête penchée et/ou balancement de tête pour les otites de l’oreille moyenne
  • Otite de l’oreille interne : paralysie possible de la face
  • Nystagmus (mouvements continus et incontrôlables des yeux) – également un des symptômes de l’encéphalitozoonose, de lésions oculaires ou cérébrales etc.

Le Torticolis  – Causes possibles

Ce phénomène n’est pas une maladie, mais un symptôme, voilà ce qu’il peut cacher :

Infection bactérienne :

  • Pasteurellose : conduisant à une otite moyenne et interne
  • Listériose : conduisant à une otite moyenne et interne

Causes fongiques :

  • Aspergillose
  • Méningite à Candida albicans

Causes parasitaires :

  • Infestation par des nématodes ou Baylisascaris procyonis . Les co-symptômes sont l’ataxie (perte de contrôle des mouvements), tourner en rond et tremblements.
  • E. cuniculi (encéphalitozoonose). On ne sait pas si ce parasite du système nerveux central est directement responsable de l’inclinaison de la tête ou si c’est un effet secondaire d’un autre problème créé par cette pathologie.

Causes mécaniques :

  • Traumatisme : chute, faux mouvement etc…

Empoisonnement :

  • Plomb, insecticides, engrais

Carences :

  • Vitamines ou sélénium

Problème au niveau du système nerveux central :

  • Otite moyenne ou interne
  • Accident vasculaire cérébral – AVC : le lapin tourne en rond, est partiellement paralysé ou ne bouge plus du tout.
  • Traumatisme avec lésions cérébrales.
  • Dysfonction vestibulaire
  • Maladie cérébelleuse, avec inclinaison de la tête sur le côté de la lésion.
  • Lésions du velum médullaire supérieur avec paralysie du nerf.
  • Développement d’une tumeur ou abcès dans le cou, l’oreille ou le cerveau.

Causes virales :

  • Herpes sp. est une cause suspectée d’inclinaison bilatérale de la tête chez un lapin.

 

Comme Lilith, au moindre soucis, allez chez le Vétérinaire !

Sources :

  • Biology and Diseases of Rabbits – Mark A. Suckow, David W. Brammer, Howard G. Rush, and Clarence E. Chrisp
  • Medirabbit
  • Clinique vétérinaire Saint-Romain
  • Clinique de Frégis
  • Groupe vétérinaire de Bairon
  • Vetstream
  • LafeberVet
  • PDSA
  • The Spruce pets
  • My House Rabbit
  • Rabbit Hemorrhagic Disease – USDA APHIS
  • Gastrointestinal Diseases of Rabbits – Barbara L. Oglesbee, DVM, Diplomate ABVP (Avian) and Brigitte Lord, BVetMed (Hons), CertZooMed, MRCVS

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